16% des Français ont de l'or .
Mais ils ont tendance à le vendre .
Suite à la crise financière de 2008-2009, “la France avait été acheteuse nette (total des achats moins total des ventes) d’or de 2010 à 2014 inclus, mais elle est devenue vendeuse nette depuis, avec une demande de détail de -4,5 tonnes d’or en 2017 .Du fait de la reprise économique, qui rend moins attrayante l'or , le cours de l’once a chuté de 35% depuis son record historique de septembre 2011.
La demande française avait atteint 6,1 tonnes d’or en lingots et pièces en 2011, où le cours avait atteint plus de 1.900 dollars l'once.
“Mais ces dernières années, la tendance d’il y a 15-20 ans est revenue”: la France a été liquidatrice nette d’or pendant les années 1980 et 1990, une division par près de 3 du cours de l’once entre le pic majeur de 1980 et le creux de 1999. “A l’époque, de nombreuses personnes ayant hérité des Napoléons des parents et des grands-parents, les ont revendus”, . La France est le seul pays européen (parmi ceux répertoriés dans le tableau ci-dessous) à avoir été vendeur net d’or depuis 2015, alors que les Allemands, en particulier, achètent chaque année pour plus de 100 tonnes de métal jaune…
Demande de lingots et de pièces par pays européens
(source : Gold Focus)
Mais si une nouvelle crise financière éclatait demain , le cours de l’or pourrait se réveiller… alors “Si les particuliers recherchent une sorte de protection contre la crise, comme leurs aïeux, avoir quelques pièces d’or ou de petits lingots est logique”, juge la plateforme.
L’économie mondiale et les marchés financiers donnent des raisons de s’inquiéter entre l’issue incertaine du bras de fer commercial initié par Donald Trump, le manque de visibilité sur la future politique économique italienne (qui pourrait dans le pire des scénarios favoriser une nouvelle crise de la zone euro), les déséquilibres affichés par de nombreux pays émergents et les risques de crise financière et de krach boursier…
Evolution des principales devises face à l'or
CPoR Devises (Source : World Gold Council)
L’or a “la qualité de ne pas présenter de risque de contrepartie (le risque de contrepartie est le risque consenti par un créancier, lié à une possible défaillance de l’emprunteur. Or, le métal jaune présente l’avantage de n’être la dette de personne,), à l’heure où les obligations d’Etat ne portent plus de “taux sans risque” mais un “risque sans taux” (c’est-à-dire un risque sans rémunération pour l’investisseur, NDLR) !”.
L’été, une saison traditionnellement porteuse pour l’or et les sociétés cotées de mines d’or
Autre élément favorable à un rebond de l’or la saisonnalité est actuellement favorable, le cours du métal jaune et des valeurs minières aurifères affichant, historiquement, un parcours enviable en été (voir infographie ci-dessous). “A l’exception de 2016 – millésime
sources : Ipsos ,cabinet Metals Focus , BullionVault, plateforme d’échange de métaux précieux de référence, OFI precious